Beaufs et Barbares

Skelets numériques

Première publication le 11/08/2024
Dernière modification le 12/08/2024
Temps de lecture estimé: 15 m
Tags liés à cet article: politique décolonialisme

Beaufs et Barbares

Houria Bouteldja

J’ai entendu beaucoup de choses sur Houria Bouteldja, en particulier sous l’angle de la critique de ses prises de position publiques. Les reproches les plus communes concernent des propos antisémitisme et une homophobie. Plusieurs éléments m’ont fait dire que ça valait malgré tout le coup de la lire:

  • un camarade en qui j’ai confiance disait beaucoup de bien de ses écrits;
  • son intervention lors du meeting post-législatives m’avait un peu secoué intellectuellement, ce qui est plutôt bon signe (c’est la meilleure intervention du meeting à ce titre, la retranscription complète du meeting est disponible sur Youtube);
  • j’ai décidé d’être un peu plus autonome sur ma construction intellectuelle militante et explorer des pensées qui ne me sont pas consensuelles a priori1;
  • une femme racisée est beaucoup plus susceptible de polariser les critiques, raison supplémentaire d’être prudent et de faire preuve d’un peu de rigueur intellectuelle dans ses accusations.

Toutes brandies comme un épouvantail qu’elles soient, les accusations dont Bouteldja fait l’objet sont suffisamment graves pour qu’on ne les balaie pas d’un revers de main. Il s’agit alors de différencier ce qui relève de la déformation de propos et de on-dits, déformés et répliqués, et d’une interprétation charitable de ses thèses.

Cette fiche de lecture sera donc un peu différente que d’habitude. Je résumerai le livre dans un premier temps, donnerai mon avis sur le contenu du livre, croisant ce qui est écrit, ce qui n’y figure pas, ce qu’elle dit et ce qu’on lui fait dire en second. Enfin, dans un troisième temps, je rapporterai certaines critiques qui lui sont faites avec un bref commentaire 2.

Comme toujours sur ce blog, il n’y a aucune vocation journalistique ni académique. Durant l’écriture de ce billet, je me suis rapidement retrouvé confronté à une montagne de sujets: théories et pratiques décoloniales, critiques faites à Bouteldja et les réponses successives; et je me suis honnêtement senti dépassé. Ainsi, temps de cerveau limité oblige, il manquera des choses. Ce n’est pas grave. Il existe pléthore d’autres endroits sur internet pour vous renseigner sur le personnage et ses idées3.

Résumé du livre

En préambule, l’autrice va employer le mot “races” et des sous-catégories associées (“blancs”, “barbares”). Je ne vois pas de définition immédiate de la race dans le livre, mais il en existe une autre dans Les blancs, les juifs et nous, en introduction:

“Enfin, les catégories que j’utilise: Blancs, Juifs, Femmes indigènes et indigènes sont sociales et politiques. Elles sont des produits de l’histoire moderne au même titre qu’ouvrier ou femmes. Elle n’informent aucunement sur la subjectivité ou un quelconque déterminisme biologique des individus, mais sur leur condition et leur statut”.

Formulé à ma sauce, la race est le produit d’une organisation sociale et historique, moteur de dispositifs de domination. J’exclue donc d’emblée une interprétations racialistes qui essentialisent ces catégories selon des critères ethno-biologiques et, par là, les rendent immuables et en dehors du politique.

Le pacte racial

Une première notion fondamentale structure la thèse du bouquin: le “pacte racial”. Le pacte racial, c’est l’État raciste qui achète le consentement d’une part du prolétariat blanc à son exploitation par l’État bourgeois en lui concédant certains avantages (l’autrice parle de “aristocratie ouvrière”). L’objectif est d’empêcher son alliance avec le prolétariat non-blanc. L’exemple prototypal, c’est celui des blancs surveillants de plantations pendant le commerce triangulaire, et l’établissement du Code Noir.

L’établissement de l’État capitaliste moderne est donc consubstantiel à cette dimension de la race, qui accompagne et s’entremêle avec celle de la classe et celle du genre. Les “beaufs” désigne alors la catégorie du prolétariat blanc qui profite du pacte, les “barbares” la catégorie des non-blancs qui la subissent. Par facilité de lecture, j’omettrai les guillemets dans la suite.

Racismes décomplexés ou paternalistes: histoire de racismes

Comment ce pacte racial s’exprime donc? Par la construction du racisme, comme une idéologie d’État. Bouteldja offre à ce titre une perspective historique sur la construction du racisme et des idéologies qui les sous-tendent.

L’établissement du commerce triangulaire et de la “libre” exploitation des esclaves, c’est d’abord l’établissement par les Blancs (qu’elle fait remonter à la controverse de Valladolid 4).

  1. les indigènes ont une âme et sont donc sujets à l’élévation spirituelle via la conversion au catholicisme
  2. les indigènes n’ont pas d’âme, fait constaté par leurs pratiques culturelles trop éloignées des normes occidentales, et sont donc “moins qu’humains”

Les deux grandes familles de racisme occidentaux découlent de ces deux grandes idées: l’essentialisme naturaliste basé sur des barrières ethniques et le paternaliste qui prône le potentiel du barbare de s’élever hors de sa condition. Ce dernier sera le ferment idéologique de la mission civilisatrice du colonialisme.

L’abolition de l’esclavage, si elle constitue une victoire certaine, doit selon Bouteldja se penser comme une reconfiguration de l’État racial comme d’une exploitation plus efficace car partiellement consentie des barbares.

La gauche : meilleure alliée possible?

On aurait envie de se dire que la gauche européenne se présenterait comme une alliée équivoque des luttes antiracistes. Il n’en est rien.

Bouteldja propose une histoire de la gauche européenne dans le muselage de la prise d’indépendance des barbares. Le PCF de Thorez épouse les thèses nationalistes de l’exceptionnalité française (et, dès lors, ne devraient pas nous étonner les sorties merguezo-chauvines d’un Roussel). Elle relie ça à une tradition intellectuelle Proudhonienne (connu comme antisémite et chauvin de la dernière espèce). Ça se traduit par exemple par l’obstruction de la construction de partis communistes autonomes en Algérie par la direction du PCF.

Thorez était convaincu de la supériorité du peuple français, de la démocratie française, de la république française, bref de la « civilisation française » à laquelle les peuples des colonies avaient intérêt à adhérer. Incapables d’atteindre l’émancipation par eux-mêmes ces peuples devaient attendre que le prolétariat de la métropole fasse « sa » révolution sociale. Mais attendre pour quoi ? Pour l’indépendance ? Non, car, une fois le socialisme instauré à Paris, les peuples coloniaux n’auraient d’autres choix que de s’unir à la France révolutionnaire. L’idéologie nationale/raciale retourne ainsi comme un gant le programme internationaliste : l’indépendance devient contre-révolutionnaire, puisqu’elle sépare la colonie de son sauveur, le prolétariat de la métropole. Les indépendantistes sont dès lors stigmatisés comme des ennemis du progrès, de la démocratie, de la révolution.

C’est dans le syndicalisme (plus précisément sa tendance internationaliste) que se sont vus les soutiens les plus forts aux luttes indigène, bien que trop timides. Bénéficiant d’une relative autonomie d’avec le PCF, le travail de la propagande cégétiste pour la libération des camarades algériens a existé, bien que timidement. L’influence de la IIIe internationale s’est sentie beaucoup plus fortement dans les milieux syndicaux que les partis politiques. La CGT est ainsi la seule organisation syndicale à soutenir l’indépendance de l’Algérie. Tout n’est pas rose, et les liens malgré tout existants entre la CGT et le PCF rendent poreuse la ligne nationaliste. Est-ce le caractère fédéré des syndicats de l’époque qui permit (même partiellement) cette posture?

Les immigrés s’emparent également de la lutte ouvrière et la travaillent (grèves des Ouvriers Spécialisés (OS) Renault des années 68, grèves Sonacotra de 1975). Durant ces périodes, les travailleurs immigrés se sont construit une expérience de lutte; pour leurs droits propres comme les cartes de séjour ou les mêmes conditions d’évolution salariales que leurs collègues blancs, mais aussi en soutien des luttes pré-existantes. Ils devaient parfois imposer leur présence aux réunions syndicales d’orientation des luttes et de revendications.

La trahison cardinale de la gauche

Bouteldja fait un pari relativement peu audible dans la gauche hors LFI: c’est l’UE qui représente un ennemi à abattre. Parce qu’elle n’est pas démocratique et que les tentatives pour la rendre comme telle sont vouées à l’échec, que ses institutions représentent les intérêts de la bourgeoisie raciste (on parlera de Frontex ou des traités européennes de libre échange). Que le contrôle sur la création monétaire empêche toute politique de souveraineté populaire ambitieuse.

La gauche sociale-démocrate, en soutenant la construction européenne via l’annulation du referendum de Maastritch, a commencé à trahir le prolétariat blanc.

Elle propose un commentaire sur l’abstentionnisme qui traduirait un défaut de participation des barbares parce que voter, c’est voter blanc: droite et extrême-droite sont les appendices idéologiques de la bourgeoisie, et la gauche sociale-démocrate s’est effondrée par son adhésion à la construction européenne et son abandon du combat économique et internationaliste pour un antiracisme moral.

Les fondements de l’alliance entre Beaufs et Barbares

Le programme est le suivant: le nouvel élan révolutionnaire viendra d’une alliance entre Beaufs et Barbares. Pour rompre le pacte racial, il faut prendre acte que les affects nationaux rassemblent et les beaufs (qui se sont construits autours et dessus) et les barbares (qui sont à cheval entre l’intégration et le rejet, mais qui s’attachent aux affects révolutionnaires).

D’où vient cet instinct? Bouteldja fait là une acrobatie intellectuelle en invoquant les thèses d’Alain Soral (que je ne rappellerai pas ici). Ce nom est un repoussoir légitime, il s’agit de bien contextualiser comment elle l’emploie et dans quel but.

Il faut reconnaître à Alain Soral le mérite d’avoir su toucher simultanément les âmes de deux groupes aux intérêts contradictoires et d’avoir envisagé avant tout le monde une politique des beaufs et des barbares. Il est le premier à avoir vu. Le premier à avoir senti. Le premier à avoir théorisé et prospéré sur une idée contre-intuitive. Celle de faire vibrer à l’unisson le cœur et l’esprit des catégories les plus méprisées, et néanmoins antagoniques les unes aux autres, de la société. Son public nombreux était essentiellement composé de Noirs, d’Arabes et de petits Blancs. Et plus précisément d’hommes. Jeunes. Pauvres. Eux qui sont en manque de patrie, les uns parce qu’ils en sont exclus, les autres parce qu’elle les trahit, ont trouvé dans ses propos la résolution d’un malaise existentiel.

Plus loin encore

Et plutôt que de fuir le soralisme (ou les formes funestes d’islam politique) qui s’appuie sur des affects puissants, il faut en comprendre la logique pour le prendre à revers. À cet effet, les cris d’orfraie, les « plus jamais ça » ou encore les soliloques sur le ventre de la bête immonde ne seront d’aucun remède.

Bouteldja invoque Soral pour citer sa clairvoyance en proposant une lecture du monde sous laquelle se rejoignent les beaufs et les barbares. Si le discours Soralien offre une lecture complotiste et antisémite du monde (et est à ce titre insoluble dans une analyse de gauche), le fait qu’il fasse mouche incite à se poser la question.

Ces deux populations ont des intérêts en partie divergents et en partie convergents. Les indigènes se débattent avec un intégrationnisme entravé par le racisme d’État, les seconds cherchent des réponses à la dégradation de leur mode de vie attribuée à « l’Empire » et aux immigrés selon la définition complotiste qu’en donne Soral, mais plus sérieusement à une Europe technocrate et à une mondialisation sauvage. Certes, aucune de ces questions n’est simple à traiter car nous, militants décoloniaux, ne pourrons jamais défendre un projet nationaliste, antisémite, ou viriliste radicalement contraire à notre idéal de justice sociale et de fraternité. En revanche, nous pouvons envisager de puiser dans les masculinités subalternes blanches et non blanches et dans le besoin de nation des classes populaires des énergies sociales convertibles dans des projets révolutionnaires.

Elle tire à balles réelles sur les logiciels idéologiques de gauche qui sont inopérants pour s’adresser à cette population des beaufs et des barbares; en particulier un commentaire (que j’aurais aimé voir plus développé) sur les stratégie féministes qui aliènent les beaufs:

Faut-il en blâmer la gauche quand on sait à quel point le terrain est miné ? Avec d’un côté des hommes blancs effrayés de perdre « la femme blanche » au profit des hommes indigènes (ce qui serait vécu comme un affront national quand leur conscience leur dit qu’ils occupent la partie supérieure de la hiérarchie des peuples), et de l’autre des hommes indigènes tétanisés par la perte de « la femme indigène » au profit du concurrent blanc (ce qui confirmerait qu’ils sont bien au fond du panier de l’empire). Faut-il l’en blâmer quand l’insurrection des femmes déclenchée par #MeToo impose un agenda féministe aussi impératif et urgent qu’aveugle aux contradictions du patriarcat et à la nécessité d’une stratégie féministe lucide dans son ciblage de l’ennemi principal ?

Se salir les mains

Elle en appelle donc à “se salir les mains”. Concrètement, ça veut dire plusieurs choses:

  • arrêter pour la gauche blanche de se considérer au dessus de la mêlée et accepter de rentrer dans la bataille qui mobilise les virilités, les sentiments nationaux;
  • “mériter” les indigènes dans les luttes et se mettre de leur côté, notamment sur la question de la défense de la Palestine - seule LFI se fait vocalement défenseur de ce point.

Elle voit la lutte indigène/anticoloniale comme une lutte autonome et parfois alliée, parfois ennemie de la gauche blanche.

l’UE est la cible. une sortie de l’UE redonnerait de la souveraineté populaire, unirait d’un front commun les beaufs et les barbares (par Frontex et l’éloignement de l’Europe des valeurs et son « identité chrétienne » ).

Cette sortie de l’UE se ferait à la lumière de l’État-Nation, « le cadre qui incarne le mieux la dignité blanche ». Un état « national-populaire » (Gramsci). Car si l’ED est ambivalente entre l’UE xénophobe et l’État-Nation xénophobe, l’opinion des classes populaires envers l’Europe est plus tranchée.

Les mains sales, c’est donc contester aux nationalismes la légitimité des symboles, et des idéaux français, dans lesquels on peut encore injecter un peu de révolutionnaire [^léaument],

Le programme politique est donc la redirection des affects de nation et de virilités vers un programme de “resouveraineté populaire” dirigé par les forces anticoloniales barbares; alliées aux beaufs par affects communs en la nation Française.

Commentaires personnels

Beaufs et barbares, des catégories opérantes

Les catégories politiques de beaufs, de barbares et leur opposition existante via un pacte racial représentent une perspective historique que j’ai trouvé très intéressante. J’ai un avis moins tranché sur la possibilité de leur convergence, mais c’est un pari qui se concrétise notamment par LFI (en 2017 avec une posture “fâchés pas fachos”, et en 2022 et 2024 avec une exaltation de l’histoire révolutionnaire de la France avec Antoine Léaument, ou l’ambition de définir la France comme un lieu de créolisation nationale).

Une inquiétude sur les luttes queer

Une lecture en creux difficile à ignorer en tant que personne queer, c’est que ce qui unit les beaufs et les barbares contre la bourgeoisie, c’est le rejet de son apparence ou de son esthétique. La récente cérémonie d’ouverture des JO indique qu’une part de cette esthétique se retrouve dans le drag et les formes d’expressions artistiques queer; qu’on peut dire à rebours des représentations dominantes sur la famille nucléaire et hétérosexuelle. Quid de la convergence avec les luttes pour les droits d’exister des corps non-normés?

Dans un interlude, Bouteldja se met en scène dans un échange avec une femme de gauche blanche, qui lui assène ceci:

Vous pouvez être contre les droits des homosexuels, pérorer sur l’homosexualité comme phénomène occidental

Bouteldja note alors “qu’elle n’a jamais dit ça”. Il n’empêche que cette inquiétude demeure chez moi. (Je ne sais pas encore quoi tirer de cet interlude, qui semble se poser comme d’une justification pour ne pas se préoccuper de certaines luttes).

De la terminologie

L’emploi du mot « race » plutôt que « racisé » (dont j’ai beaucoup plus l’habitude et qui sous entend un processus « subi » ) me gênait initialement. Bouteldja précise bien qu’il s’agit de constructions sociales, (cf le début du billet) et dans sa conception de barbares « présents » dans leur culture, c’est un choix de mot cohérent.

Quel projet ?

Si Bouteldja reproche au PCF Thorezien son chauvinisme et sa préférence pour l’idée d’État national, le projet qu’elle défend de subvertir ces forces pour en faire autre chose m’intrigue. En quoi différe-t-il?

L’antisémitisme

Je n’ai pas noté de postures ou de mots explicitement antisémites le long du livre; la dénonciation contextualisée des propos de Soral et l’engagement des luttes décoloniales pour un projet de fraternité envers les peuples rassure en surface. On est pas sur un brûlot antisémite (ou si il l’est, je ne l’ai pas détecté).

Ceci étant, les mobilisations du fait religieux me dérangent toujours un peu: j’ai du mal à accepter l’idée que le fait religieux puisse guider des décisions politiques, qui ne concernent que les hommes5.


  1. Il ne s’agit pas de tomber dans la démarche inverse qui consisterait à accorder autant d’importance aux écrits de l’extrême droite parce que « il faut laisser de la place à tout le monde dans le débat » et se faisant, d’adhérer à leurs thèses. C’est le relativisme benêt qui porte le masque de la tolérance intellectuelle. J’ai un temps de cerveau limité par le temps et mes lectures doivent alimenter mes luttes ; j’ai une idée assez précise de qui sont nos ennemis. Et en l’occurrence, Bouteldja me semble rentrer dans la catégorie des autrices dont les lectures peuvent alimenter. ↩︎

  2. Je comptais initialement le faire dans ce billet, mais vu l’ampleur de la tâche, j’ai préféré faire ça dans un billet séparé. ↩︎

  3. Ce blog n’a pas vocation à être diffusé et est difficilement trouvable; je ne pense pas que je sois dans une posture “d’influenceur·euse” quand je pointe des ressources. Ça ne signifie pas que j’approuve tout ce qui est dit.], comme par exemple le livre dont est l’objet ce billet, son intervention lors du meeting citée plus haut et les critiques qui lui sont faites par des organismes de gauche citées plus bas. Et si, par le plus grand des hasards je me trouvais devenir antisémite de la dernière espèce et à prôner des horreurs, au moins ce cheminement restera confiné à un blog lu par trois personnes. ↩︎

  4. Un débat entre religieux européens devait se prononcer sur si les améridiens avaient une âme. Oui, c’est aussi absurde que ça en a l’air. des catégories de “races” et d’une hiérarchie entre elles. Les opinions déployées durant cette controverse se formulent ainsi: ↩︎

  5. J’aime beaucoup cette fable rapportée par Delphine Horvilleur sur la question de la place de Dieu dans les affaires des humains. Le besoin de spiritualité des beaufs et des barbares ne doit pas être une excuse pour laisser entrer dans le politique les conceptions du religieux, qui sont par définition indiscutables. ↩︎

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